mercredi 26 septembre 2012

Kaïlin, Chapitre 3

Sachez avant toute chose, que je pense que je vais arrêter au numéro 4 les aventures de Kaïlin, car j'ai l'impression que cela ne plait pas vraiment, et le but de cette parution était d 'avoir vos avis, bons, comme mauvais.
Alors même s' il y a un noyau d’irréductibles, je ne peux pas vraiment dire que 3 lectrices soient vraiment représentatives d 'un panel objectif de lecteurs lambda....


Bonne lecture pour ce troisième et avant dernier Chapitre...




3.
Le soleil avait déjà commencé sa longue descente vers l'horizon.
Kaïlin avait un rayon de cette lumière encore chaude qui lui arrivait directement dans les yeux quand elle franchi le seuil des racines du grand chêne.
Elle fit un pas en avant. Les racines se refermèrent sur son habitation.
Kaïlin porta la main au dessus de ses yeux afin de mieux voir l'orée de la foret au delà de la clairière.
Elle sourit, puis soupira. La température était idéale, le soleil brillait, il y avait dans l'air cette douce odeur que dégage la nature quand elle a été baignée de soleil toute la journée. Elle avait toujours au creux du ventre une boule nouée, un sentiment d'urgence, une impression inexpliquée qui lui donnait le besoin d'aller vite.
Alors elle se mit a courir, La main droite tenant son arc et la main gauche sur la besace pleine de provisions.
Kaïlin se dirigeait vers cette limite, cette démarcation dans la végétation qui lui avait paru si opaque qu'elle n'en avait jamais franchi le seuil.
Elle se dirigeât vers un endroit de la foret les arbres étaient plus hauts et donc moins touffus à leur base. Un endroit il était plus facile pour elle daccéder sans risquer de déchirer ses chausses de peau et sa tunique de lin sur les branches des arbres et arbustes qui sépanouissaient un peu plus loin.
Stoppant sa course folle à quelques mètres du mur de végétation qui se dressait devant elle, elle continuât de s'approcher de lui jusqu'à pouvoir le toucher de sa main.

Arrêtée là, elle aventura ses doigts, pour effleurer cette paroi luxuriante...
Quand elle les approcha, il se passa exactement le même phénomène que pour l'entrée dans sa maison : les tiges et les feuilles entrelacées s'ouvrirent dans un doux crissement, laissant place à sa main. Alors, retirant vite son bras, elle leva les yeux et se surpris à faire un pas en arrière face à la grandeur du mur végétal. Et, pour la première fois, elle se rendit compte qu'il s'élevait bien plus haut que la majorité des arbres de la forêt, de sa forêt.

Après avoir reprit sa respiration, elle fit un tour sur elle même. Elle regarda cet endroit accueillant, paisible et familier, elle devinait à quelques centaines mètres la clarté de la clairière qui l'avait recueillie.
Kaïlin savait.
Elle savait que si elle franchissait ce mur, elle ne reviendrait pas de suite.
Elle savait que par delà cet écran de verdure, elle s 'aventurait vers quelque chose qu'elle ne connaissait pas.
La jeune femme posa de nouveau ses mains sur sa besace et son arc, elle se tourna vers ce mur végétal et le regardât avec un peu plus d'attention.
Les idées et les émotions sentrechoquaient dans sa tête, tout d'abord elle pensât qu'il ne pouvait y avoir vraiment de mauvaises choses derrière, car, si le mal l'y attendait, la paroi ne se serait pas ouverte. Depuis toujours la foret protégeait Kaïlin, alors si le mal l'y guettait, pourquoi se serait-elle ouverte ?
Puis elle se demanda que pouvait il y avoir de l'autre coté ? Une autre foret ? Une autre monde ? D'autres créatures telles qu'elle ?
Faisant un effort de concentration, elle secoua vivement sa tête de droite à gauche, comme pour aider ses pensées à quitter son esprit, et elle fit un pas en avant.

Dans le même crissement qu'auparavant, mais avec une intensité décuplée, les tiges, les feuilles, et le bois fin des arbustes glissèrent les uns sur les autres, comme on dénouerait le nœud d'un ruban. Petit à petit, Kaïlin vit s 'ouvrir en face d 'elle un espace dénué de luminosité, moulé dans l'image d'un corps égal au sien, mais toujours aussi opaque.
La jeune femme avait devant elle une cavité végétale l'invitant a pénétrer à lintérieur, un sarcophage vivant, se nouant et se dénouant au gré de ses formes, afin de mieux épouser son corps.
Alors Kaïlin avançât, s'agrippant a son arc et sa besace, comme si le fait de se tenir à eux allait lempêcher de perdre ses repères, son équilibre, son courage.
A ce moment précis elle posa ses deux pieds à lintérieur de la cavité, elle senti le mur se refermer derrière elle, la privant définitivement de toute lumière. La respiration de la chasseuse se fit alors plus rapide, voire même saccadée, jusquà ce qu'elle pris une dernière inspiration en même temps que le noir se faisait le plus total dans ce sarcophage de végétation.
Kaïlin retint son souffle pendant quelques secondes.
Ces quelques instants furent pour elle une éternité. Une éternité son cerveau était comme bloqué, sur une seule et même question : comment sortir de ?
Puis alors qu'elle relâchait enfin l'air vicié de ses poumons afin de les nourrir une nouvelle fois par une inspiration prolongée, elle entendit un bruit.

Un bruit comme un claquement, un bruit sorti de nulle part, un bruit inconnu d'elle...
Peu a peu, elle entendit de nouveau la végétation remuer et se dérouler dans le crissement qui lui était devenu presque familier. Mais au contraire de l'ouverture de la porte sur sa foret, le mouvement se fit beaucoup plus long, beaucoup plus important.

Une fois que ses yeux se furent habitués à la pénombre elle compris alors elle se trouvait...
Elle était sur le seuil d 'un tunnel de végétation long de plusieurs dizaine de mètres, parsemé de corniches.
Alors, Kaïlin avançât un pied, puis l'autre, et entreprit de parcourir ces quelques dizaines de mètres avec prudence. Au moment elle avait fait quelques pas, elle se rendit compte que les appendices s'ouvraient peu à peu afin de laisser entrer quelques rayons d'une lumière douce à lintérieur du tunnel.
A la vue de cette lumière, Kaïlin fut enfin capable de ralentir sa respiration qui, jusquà maintenant était restée superficielle et rapide, à laffût. Elle sentit son cœur ralentir sa course folle, et entreprit de se diriger vers la fin de ce long couloir.






1 commentaire:

  1. avant dernier? :/
    bah moi j'aime bien, pis là en plus j'veux savoir ce qu'il va se passeeeeeer
    ou est elle? ou va t-elle??(tu donnes un indice? :) )

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