Les pieds dans les cordes, et la tête dans le ciel.

UPDLP

Un écrivain passant par la,
La Moitié d 'un siècle passée,
Le lendemain d 'une si longue guerre,
Trop de vilaines choses vues, et senties,
Trop de mauvais souvenirs,
Alors l’émerveillement est magnifié, et salutaire.
Et,
Devant la beauté de la majestueuse pierre,
Devant La mer blanche vaporeuse et enveloppante
La poétesse donne un doux nom à la cité.

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Au martèlement d 'un pavé,
Au détour d 'une ruelle,
Montant péniblement,
Les poumons se resserrant,
Le regard se lève,
Le nez pointe en l'air,
Et la beauté se réveille.

UPDLP

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Un pas en amenant un autre,
Une goutte de sueur perlant sur le front,
Mais la beauté primant sur l'effort.
Le visiteur monte,
Émerveillé, et dubitatif,
Sur la force humaine nécessaire
A la création d 'un tel spectacle.







Certains trouveront des curieux emprisonnés,
Appelant les passants,
Et leur criant leur éternité.

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Certains,  non loin de cette tumultueuse révélation,
Seront, endormis, ça et la, au gré de la pierre,
Le chapeau sur le nez,
Les pieds croisés,
Rêvant peut être de ces incarnations.

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Certains, s 'offrant une pause aux portes du ciel,
Enverront, a l'aide des cris des enfants,
Certains petits souhait, portés par un peu d' eau et de savon.
Et, au fil de l'air, au fil du temps,
Peut être que ces voeux simples se réaliseront.

UPDLP

Mais toujours, oui toujours,
Alors que nos doigts effleuraient ce ciel,
Que nos voeux éclataient au loin,
Que nos coeurs reprenaient leur souffle,
Ce souvenir si cher a nous, humains,
D'avoir été témoins de la beauté de la main humaine,
En ce beaux village,
Portant ce si doux nom,
Qui nous rappelle que nous avons les pieds sur terre
Mais  aussi le nez en l'air:

 Nous 

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  étions  

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 à 

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 Cordes 

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 sur 

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ciel.

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