Parce que quand je les rencontre,
J'ai besoin de leur plaire.
Alors je m'active, je brique,
Je frotte, je prépare,
Je frotte, je prépare,
Et je reçois, pleine d'angoisse,
Mais avec le sourire...
Mais avec le sourire...
Et j’espère que je fait bonne figure,
Que je plait,
Que ma conversation n'a rien d'ennuyeuse,
Je me contient pour ne pas exploser devant les enfants,
Eux ne comprennent pas qu'il faut être
Parfaits,
Irréprochables,
Propres,
Et surtout bien élevés.
Alors je suis là,
J'insiste,
J'insiste,
Vous restez là pour le repas...
Et voila...
Comment,
Petit a petit,
Le barbecue lancé.
Pommier vissé sur sa chaise,
Je me suis déridée.
Et tant pis,
Pour les taches de graisse,
La nappe parfumée aux moules escabeche,
Le bébé intrusif dans le paquet de chips,
Et l’aîné joyeux de "prendre l’apéro".
Au fil de la soirée, ça cause,
Ça rit, ça s'etonne, et ça se comprend.
Et au moment de partir,
Un gros bisou bien mérité,
Un gros bisou bien mérité,
Pour ces amis qui, maintenant, sont un peu les miens,
Mais aujourd hui une question...
Leur ai je plut?
Je rumine, je trafique,
Je ressasse la soirée, je me fait des questions réponses.
J'aurai du faire ceci,
Ou faire cela.
Je suis allée un peu trop loin sur ce sujet, ou pas.
Et mes nerfs se transforment en pelote...
Parce que tes amis, c 'est comme ta famille,
Même si je suis consciente,
Que ce n'est pas eux que j'ai épousé,
Le besoin de plaire est là,
Immuable,
Indecrotable,
Viscéral.
Pour que tu sois heureux,
Mon amour,
D' avoir auprès de toi,
Les gens que tu aimes.
Je ne me referai pas,
Je ne changerai pas,
Je serai toujours esclave de cette manie,
De vouloir toujours faire bien.
Malgré les années,
Je me transforme en petite fille,
Sur un banc d 'école:
Une interrogation écrite,
Et le secret espoir d'obtenir,
Le bon point si précieux.
Passe droit tant convoité,
Vers un relâchement nerveux,
Une expiration salutaire,
Et un avenir moins incertain.
Maintenant ils pourront revenir,
Ayant passé l'examen d'entrée,
Le bon point dans la poche,
Je serais la prochaine fois,
Un peu plus moi,
Et un peu moins chimérique.
Que ce n'est pas eux que j'ai épousé,
Le besoin de plaire est là,
Immuable,
Indecrotable,
Viscéral.
Pour que tu sois heureux,
Mon amour,
D' avoir auprès de toi,
Les gens que tu aimes.
Je ne me referai pas,
Je ne changerai pas,
Je serai toujours esclave de cette manie,
De vouloir toujours faire bien.
Malgré les années,
Je me transforme en petite fille,
Sur un banc d 'école:
Une interrogation écrite,
Et le secret espoir d'obtenir,
Le bon point si précieux.
Passe droit tant convoité,
Vers un relâchement nerveux,
Une expiration salutaire,
Et un avenir moins incertain.
Maintenant ils pourront revenir,
Ayant passé l'examen d'entrée,
Le bon point dans la poche,
Je serais la prochaine fois,
Un peu plus moi,
Et un peu moins chimérique.
Que de pression !
RépondreSupprimerOlala, je suis pareille !!!!
RépondreSupprimerJe sais pas pourquoi on se bouffe comme ça... Mais je me suis bien reconnue en tout cas.
Je pense que nous sommes nombreuses à avoir ce côté là présent, au travail, face à certaines personnes...des réflexes qui reviennent malgré nous. J'apprends à être plus cool, à exiger moins de moi, à faire preuve de plus de compréhension envers moi-même avant tout... ça prend du temps mais ça fonctionne! ;-)
RépondreSupprimerQuelle pression ! Très joli texte...
RépondreSupprimerJoli texte mais je ne peux m'empécher de le trouver un peu triste. Comme toi j'ai longtemps eu besoin de plaire, de l'approbation des autres, de sentir de l'amour dans leurs yeux pour pouvoir moi aussi m'aimer un peu ... Aujourd'hui j'essaie (et ce n'est pas gagné) de m'apporter à moi-même cet amour et cette reconnaissance dont j'ai besoin, je me traite au moins aussi bien que je traite une amie, et ce manque d'amour, je le comble moi-même sans attendre que les autres le fassent. Mais le chemin est long et les rechutes encore fréquentes. Pomme tu es une fille bourrée de talents, d'amour, de générosité, si tu te rencontrais sans à priori tu t'aimerais j'en suis sûre.
RépondreSupprimerBises
un joli texte mais ou on sent la pression que tu as (et que tu te fais), mais tu ne devrais pas ;)
RépondreSupprimerQue c'est dur d'essayer de plaire à tout prix... je connais ce besoin qui te bouffe la vie... tu as très bien su le mettre en mots !
RépondreSupprimerje me soigne les filles!!! je vous promet!!!!!!
RépondreSupprimervoyez plutot!::: j'ai supporté les moules escabeches sur la nappe!!!!
triste realite dans le quotidien de beaucoup d'entre nous les filles ! bisous
RépondreSupprimeroh ben flute j'avais pas lu celui là moi ! en plus tu t'imagines bien que je suis pareille, tu n'en seras pas étonnée ! :) et c'est super bien écrit comme d'habitude ! <3<3 bisous
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