samedi 20 octobre 2012

La lutte

Un souffle, un regard, et la confiance évanouie est cuisante,
Dans mon cœur lourd , lesté par la peur de perdre...
La peur de perdre ce bonheur embrassé il y a quelques années,
De voir s 'éloigner la chaleur de l'amour et l'assurance de l'unicité...
Alors la raison s'envole, loin de moi, et la folie approche,
Me faisant apercevoir des possibles qui peut être ne sont pas,
Mais qui me tournent le cerveau, et me vrillent le cœur...
Mais pourquoi suis je si inquiète, peureuse de l'effondrement,
D'un bonheur que je ne peux qu'imaginer éternel,
Mais qui n'existerai pas pour moi, quand il existerai chez d 'autres?

Mais pourquoi ne puis je envisager que tu m'aimes plus de quelques années,
Sans aller butiner, ou reluquer d 'autres formes, et respirer d 'autres parfums?
Alors je suis là, parfois tendue, essayant de trouver en toi un soutien,
Un avis favorable a mes décisions, même si elles concernent une baguette de pain.
Car j'ai besoin de ton aval, de ta bénédiction, de ton amour,
Pour me sentir pleine, entière, et vivante.
Et, malgré mes peurs, malgré mes doutes sur mes capacités a être aimée,
Quand je te fais part de mes craintes, tu souris, et tu démens mes peurs infondées....

Parce que l'amour c 'est aussi avoir peur de le perdre,
Car il est plus grand que soi, ou plus grand que Nous.
Et que L' amour, n'est jamais choses acquise.
Qu'il faut lutter au jour le jour, pour le gagner, le maintenir,
Le faire vivre et lui donner un nouveau souffle.

Parce que l'amour que je ressens, est acquis, et immuable.
Mais que jamais je ne serai assez confiante,
En, ce que je suis, en ce que je peux accomplir, et a ce dont j'ai droit,
Pour croire que je puisse etre aimée comme j'aime.
Alors quand le doute survient, et revient, encore et encore,
Sur ce que je suis, et ce dont la vie a le droit de m'accorder,
Et que prenant mon courage, je t 'en parle,
Quand je te demande si il y a d'autre fleurs a butiner dans ta vie,
Et que tu me regardes, tu me souries, tu me serres fort.
Tu me dis juste " non je vous aime trop pour vous perdre".
Je me déclare idiote, sotte, monstrueusement bête, et puérile,

Mais ces petites phrases font de ma vie un paradis,
Et me donnent l'impression, a chaque fois, de renaître a la vie,
Juste par le bonheur de savoir et d 'être sure,
Même pendant si peu de temps que dure la parenthèse sereine,
Que peut être la vie peut elle m'accorder ce bonheur,
D'aimer et surtout d’être aimée... par toi...







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