Je glisse mon bras sous les draps là où tu te trouvais,
Et j'y sens la fraîcheur de la nuit collée au coton,
Mêlée a l'odeur adipeuse de ta peau ensommeillée.
Alors je tourne la tête, et regarde ce vide,
Je me souviens de la forme de ton corps,
Les monts et les creux de ta silhouette profilée,
Et le son de la respiration endormie de la bête.
Je fais mon deuil, du réveil complice espéré,
Et je me tourne lentement, vers le mur blanc opposé.
J'aurai aimé me réchauffer, me lover, me réfugier,
Au creux de ta peau, de ton odeur, de ton souffle.
Je ne pourrai m'y faire, a cette sensation de vide,
Le jour, la nuit, constamment,
Je dois apprivoiser le manque, et me sevrer,
Peu a peu de ce qui ne pourra jamais être moins douloureux,
L' absence de toi.
Alors je me tais,
J' ignore,
Je serre les dents,
J' avance,
Quand il s 'agit d 'émettre un voeu,
Je n' en fais qu'un seul:
Que toujours ton odeur et ta trace me suivent,
Que tout les matins de cette vie,
Je puisse sentir ton odeur sur ton oreiller,
Ta chaleur sur le coton blanc,
Et la respiration sur mon cou.
Je fais le voeu, que tous les matins de notre vie,
Je puisse te sentir d une manière ou d 'un autre,
Et que jamais tu ne t'estompe.
Je fais le voeu que mes lumières soient pour toi, toujours,
Alors même que nous serons de nouveau seuls,
Éloignés de la vie d 'adultes de nos enfants.
Parce que mes lumières sont pour toi,
Le matin, le jour, le soir et la nuit.
Mes lumières sont pour toi,
Elles t 'accompagnent toujours,
Je les envoie pour te dire je t'aime,
Le matin, le jour, le soir et la nuit,
Je les envoie pour te dire ne m'oublies pas,
N' oublies pas que je t'aime,
Le matin le jour, le soir et la nuit.
Jusqu’à ce que mes yeux de nouveau se referment,
Pour ne plus s 'ouvrir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Tu as aimé cet article... ou pas?
Tu veux rajouter ton pépin Dans ma pomme?