Mot de l'auteur:
Vu le manque d'engouement, ce chapitre sera la dernier publié ( ici tout du moins).
Merci a ceux qui ont pris la peine de lire ces quelques pages.
Pomme
4.
Cela
faisait
maintenant
plusieurs
minutes
qu'elle
se
trouvait
là,
subjuguée
par
cette
végétation
intelligente.
Kaïlin
ne
savait
pas
ce
qu'il
se
trouvait
derrière
cette
paroi.
Mais
il
était
temps
pour
elle
de
le
découvrir...
Elle
avança,
elle
savait
déjà
que
le
mur
allait
s'
ouvrir
puis
se
refermer
derrière
elle.
Alors
elle
ferma
les
yeux
et
elle
se
lança
vers
cette
paroi
verdoyante.
Quand
elle
rouvrit
les
yeux
elle
se
trouvait
a
l’orée
d
'un
bois.
Non
loin
de
là
une
route
serpentait
le long des
abords
de
la
foret.
Elle
se
surpris
a
penser
que
ce
n’était
pas
si
différent
que
chez
elle,
la
foret
d'un
coté,
des
arbres,
un
soleil
chaleureux
et
rougeoyant,
les
mêmes
oiseaux
chantant
la
même
chanson.
Kaïlin
soupira,
fit
un
tour
sur
elle
même
les
bras
a
peine
écartés,
et
se
mit
a
rire.
Elle
rit
tant
que
les
oiseaux,
surpris
de
cet
éclat
de
voix
stoppèrent
quelques
instant
leurs
incessants
piaillements.
La
jeune
femme
rit
à
gorge
déployée
pendant
quelques
minutes,
juste
assez
de
temps
pour
se
libérer
de
la
peur
qui
l'avait
accompagnée
pendant
le
franchissement
du
mur,
juste
assez
de
temps
pour
se
vider.
Quand
Kaïlin
arrêta
de
rire
et
de
tournoyer,
elle
se
sentait
fatiguée,
mais
libre
et
curieuse.
Après
avoir
fait
une
inspection
de
lieux,
de
sa
gauche,
et
de
sa
droite,
Kaïlin
entreprit
de
se
diriger
vers
le
chemin
de
terre.
Kaïlin
regarda
avec
attention
ce
chemin
poussiéreux,
orné
de
pierre
affleurant
la
surface,
menaçantes
pour
les
chariots
s'aventurant
sûrement
par
là,
au
vu
des
traces
laissées
par
les
roues
et
les
sabots
des
chevaux.
Kaïlin
avait
un
bon
sens
de
l'observation,
elle
se
rendit
vite
compte
que
les
traces
allaient
presque
toutes
vers
sa
droite.
Alors
replaçant
son
arc
et
se
relevant,
elle
se
mit
en
marche.
Sa
besace
encore
pleine
venait
s
'écraser
a
chaque
pas
contre
son
coté
gauche.
Au
moment
où
elle
se
rendit
compte
que
ce
mouvement
l’agaçait
plus
qu'autre
chose,
elle
pris
conscience
que
son
irritation
était
sûrement
liée
étroitement
au
fait
que
son
estomac
était
vide
depuis
bien
trop
longtemps.
Alors
tout
en
marchant,
elle
plongea
sa
main
dans
sa
besace,
et
se
nourrissait
de
lamelles
de
viande
séchées
qu'elle
mastiquait
longuement.
Le
soleil
déclinait
plus
rapidement
a
cette
heure
de
la
soirée.
Les
derniers
rayons
rougeâtres
de
l'astre
donnaient
leur
derniers
instants,
Kaïlin
resta
stupéfaite
par
la
beauté
du
soleil
couchant
vers
l'horizon
vallonné
qui
s'étendait
sur
sa
gauche.
Mais
très
vite,
la
jeune
femme
perçu
un
bruit
derrière
elle,
régulier,
tranquille,
inconnu
pour
elle.
Elle
se
retourna
et
vit
a
une
trentaines
de
mètres
d'
elle,
un
chariot
emplit
de
paille
tiré
par
un
cheval
de
trait.
L'homme
assis
a
son
bord
portait
un
chapeau
a
larges
rebords,
il
leva
le
menton
quand
il
aperçu
Kaïlin
sur
le
bord
de
la
route,
lui
faisant
place.
La
jeune
femme
ne
détectait
aucune
agressivité,
aucune
menace,
mais
se
tenait
relativement
loin
de
l'attelage.
Elle
dévisageait
le
paysan,
avec
une
attention
qui
devait
se
peindre
sur
son
visage
car
le
paysan
claqua
la
langue
plusieurs
fois
en
se
redressant,
il
tira
sur
les
rennes,
et
le
lourd
attelage
s’arrêta
prés
d'elle.
Ce
paysan
n'avait pas
l'air très
dangereux,
mais il
représentait
le premier
humain
rencontré
par Kaïlin
depuis
maintenant
de
nombreuses
années.
Elle serra
instinctivement
son arc
avec plus
de poigne,
au cas
où elle
devrait s
'en servir
plus tôt
que prévu.
Elle
fut
surprise
quand
elle
l'entendit
lui
demander
:
«
-
'soir,
il
fait
bien
tard
pour
s'balader
toute
seule
ma
jolie,
où
vas
tu
comme
ça ?
»
La
jeune
chasseuse
de
rendit
compte
qu'elle
était
là,
prostrée,
incapable
d'ouvrir
la
bouche.
Bien
qu'elle
aurait
aimé
lui
répondre
de
vive
voix,
aucun
son
n'arriva
à franchir
ses
cordes
vocales.
Alors,
elle
tendit
un
bras
en
direction
de
l'ouest,
vers
le
chemin.
«
-Viens
donc
t’asseoir
à coté
de
moi,
tu
seras
plus
vite
rendue
!
»
Elle
secoua
la
tête,
signifiant
qu'elle
ne
voulait
pas
de
son
aide.
La
peur
l'envahissait
chaque
minute
un
peu
plus.
«
-
T'as
peur
hein
?
T’inquiètes
pas
va,
je
suis
trop
vieux
maintenant
pour
jouer
à ce
p'tit
jeu,
et
en
plus
t'es
armée...
T'as
un
couteau
caché
quelque
part
non?
»
Alors
Kaïlin
pris
conscience
qu'effectivement
elle
était
armée
et
pouvait
se
défendre.
Elle
leva
la
tête
vers
l'homme,
elle
la
secoua
par
l'affirmative,
il
lui
sourit
et
lui
tendit
sa
main.
Cette
main
était
large,
charnue,
abîmée
par
le
travail
de
la
terre
et
des
champs,
elle
était
généreuse.
Elle
leva
un
peu
plus
les
yeux
et
vit
les
grand
yeux
bleus
du
paysan,
sa
peau
tannée
par
le
soleil,
son
sourire
auquel
il
manquait
quelques
dents.
Elle
n'avait
pas
encore
remarqué
ces
rides,
les
traces
du
temps
et
de
l'effort,
mais
aussi
des
rires
que
portait
l'homme
sur
son
visage.
Elle
prit
la
main,
et
grimpât
à coté
de
cet
homme
dont
elle
ne
connaissait
rien.
Alors,
il
lui
dit
juste
en
soulevant
son
chapeau
pour
la
saluer:
«
-
C'
est
bien
ma
p'tite,
j't'emmenne
jusqu'en
ville,
tu
seras
plus
en
sécurité.
Quelle
idée
une
jolie
jeune
fille
comme
toi
d't'ballader
le
soir
couchant
comme
ça !
».
Kaïlin
ne
répondit
pas.
Il
n'attendait
visiblement
pas
d'elle
qu'elle
lui
fasse
la
conversation.
Il
se
mit
a
siffloter,
tel
un
oiseau,
tout
en
guidant
son
cheval
avec
quelques
sons
dont
lui
seul
connaissait
la
signification.
La monture,
placide,
et
obéissant
lui
répondait,
dressait
ses
oreilles
de
temps
en
temps,
mais
rebaissait
bien
vite
sa
tête
et
poursuivait
sa
route.
Au
détour
d'
un
virage,
Kaïlin
aperçu
des
colonnes
de
fumée
au
loin,
elle
en
déduisit
que
c
'était
là
que
l'amenait
le
paysan.
pas de suite :'(
RépondreSupprimerbon j'ai un deal, t'as mon adresse mail, si tu fais une suite, tu m'envois?
Je veux la suite moi.
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