Quand je t 'ai connue il y a de cela maintenant dix ans, je ne savais pas, ni ne comprenais pas l'implication que cela allait être de te faire rentrer dans ma vie.
Quand je t 'ai connue, j’étais loin d' envisager la vie telle que je la voie aujourd hui.
Quand je t 'ai connue, honnêtement, je ne pensais pas, loin s 'en faut, que nous en serions là aujourd hui, toute les deux.
Je me suis retrouvée en friche, avec une partie morte dans mon coeur.
Une chair nécrosée par le mensonge, par la duperie, par l'abus de confiance.
Nous nous sommes épaulées, l'une l'autre, avec nos vagues a l’âme et nos éternels remords, avec nos émotions parfois un peu trop fortes, manquant de nuances par certains aspects. Nous nous sommes complétées et aidées face a ce chagrin survenu par la perte d un même homme.
Nous étions là l'une pour l'autre.
Aujourd hui, non pas que je ne puisse plus compter sur toi, je le sais, tu ne joues plus dans la même cour que moi.
Tu es passée a autre chose, et je ne suis plus que l'instrument qui te permettra de parvenir a tes fins.
Et je suis blessée, parce qu'une fois de plus, je subis la tromperie, la tricherie.... même si elle n'est pas volontairement mauvaise, elle n'en reste pas moins réelle.
J’aimerai te dire ces mots, t 'expliquer pourquoi maintenant rien ne sera plus comme avant.
J'aimerai te dire que j'ai compris, et que je sais.
Je sais que tu l'as choisi plutôt que moi.
Mais je comprend, c 'est le sang, c 'est les tripes, c 'est vital.
Alors ne m'en veut pas, si je m’éloigne, si je me protège, si je Le protège....
Parce que au même titre que tu protèges ton sang, tes tripes, je protège le mien.
Voila ce que j'aurai voulu te dire.... depuis plus d 'un an déjà, mais que je n'ose pas te dire,
Parce que je sais que je t 'ai promis que tu connaîtrai ce petit bout de lui, et qu'il te connaîtrai toi, l' une de ses origines.
Mais, quand je l'ai mis au monde, j'ai également fait une promesse. Celle de le protéger du mal, et de l’éloigner des dangers.
Cet homme auquel tu t'accroches, cette relation cachée que vous entretenez, sans me le dire, me pousse dans mes retranchements.
Je ne peux, en conscience assumer ma promesse quand je sais que mon bonheur et le sien en dépendent.
J'aurai aimé que tu me parles, que tu me dises.
J'ai deviné, au détour d 'un colis de Lui que tu lui avais fournit des informations qu'il n'était pas censé avoir.
J'ai deviné au détour d 'un colis que tu me mentais...
Et, même si je comprend...
Je suis blessée.
Alors, toi, mère de coeur, celle que j'ai choisi, saches que je t'aime.
Mais que je m’éloigne, car, au delà de l'amour et de la tendresse que je peux ressentir pour toi, il y a l'amour que je porte a mon fils.
Et cet amour la, tu le sais bien, est plus fort....
Nous parlons toutes deux la langue du coeur, celle qui parle a nos coeurs de mères.
Encore une fois nous nous ressemblons... plus que tu ne le crois...
Je t' envoie une bouteille à la mer, je sais que tu n'auras pas ce message, autre langue, autre culture, autre vie...
Mais les mots posés ont le don d 'apaiser... même pour un court instant...
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