Une femme, infirmière, un burn out, un amour, 2 enfants, puis un petit troisième venu fraîchement du Vietnam, l'aventure de l'adoption internationale... Et des états d’âme, des coups de gueule, des mots d'amour, d'espoir, de désespoir... La vie de la femme, de la maman, de l'épouse, de l' infirmière...
vendredi 1 février 2013
Nos frères et sœurs, nos pires a(enne)mis...
Du plus loin que je me souvienne, mes amies, mes connaissances, et même moi, avons toujours discuté de nos relations frères sœurs.
j'ai moi même l'habitude de prendre toujours des nouvelles , plus ou moins profondes des frères et ou sœur de mes amies.
parce que je considère que ce qui arrive dans la vie d 'un frère ou d une sœur, est important ou joue un rôle important dans le bien être de notre vie a nous. Car souvent leurs soucis nous minent, ou bien nous revotent et leur bonheur nous anime. Bref, ils ne nous laissent pas indifférents.
Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours eu avec ma sœur une relation assez ambiguë.... Dans la mesure ou nous alternons depuis plus de 12 ans maintenant, les périodes de relations fusionnelle et les périodes de relation platoniques.
Non pas que nous ne nous aimons pas, bien au contraire....
Nous nous aimons de telle sorte, que a un moment donné, tout cela devient "trop" fort, trop dur a gérer, et que nos propres sentiments ou nos propres angoisses pour l'autre deviennent trop envahissants.
Enfin nos relations de calme platonique sont un peu comme une "mise en charge" pour mieux continuer dans le futur.
J'ai remarqué que souvent nos relations frères/sœurs sont exactement les mêmes chez tout le monde, a part quelques exceptions.
En effet, lorsque je parle a mes amies, souvent il y a certains désaccord, et donc une colère, le sentiment de ne pas être entendu, d 'être impuissant, face a cette sœur qui ne fait pas ce que l'on juge opportun, qui se trompe malgré nos avertissements, ou qui a des agissements qui dépassent notre entendements.
Alors nous nous mettons en colère, et nous racontons a nos amies le pourquoi du comment de cette colère Nous cherchons auprès d 'eux ce soutien qui n'est pas entendu par notre propre chair. Nous explosons tout en nous délectant du fait que nos amis nous approuvent, eux... Parce que ça fait mal de ne pas être entendu par son frère ou sa sœur. Ça réveille en nous des bouffées de rage, ce sentiment d 'être impuissant, ce vide que laisse en nous le fait qu'elle ou il refuse de nous entendre, de nous prêter attention.
Mais c 'est la vie, j' ai remarqué depuis quelques années, que mon entourage vit cette ambiguïté avec ses frères et ses soeurs, et que les décisions prises dans la vie de l'un ont tendance a révolter l'autre par moment, et par d 'autres a l'apaiser.
Les montagnes russes de la fraternité heureusement se calment parfois nous laissant des périodes de répit, la naissance d 'un enfant, une nouvelle histoire d 'amour, ou un déménagement , sont autant de raisons qui poussent une fratrie en terrain de paix des âmes.
Lorsque je parle de révolte je ne parle pas de guerre, ou de dispute....
Je parle d incompréhension, de ce sentiment que l'on a quand on voit que quelqu'un va droit au mur mais qu'il ne nous écoute pas, ou pire que nous ne pouvons pas lui dire parce que l'aimer c 'est aussi le laisser vivre sa vie...
Par contre même si j'ai noté que cette ambiguïté etait présente partout, il y a autre chose que j'ai noté....
Le bonheur de l'un fait toujours le bonheur de l'autre....
dans le sens où, alors qu'une sœur qui a vécu des choses vraiment dures, trouve une stabilité dans sa vie, ou même qu'elle trouve tout simplement son bonheur, même pour un court instant, entraîne inévitablement un répit pour le frère ou la sœur qui se préoccupe depuis quelques temps pour lui.
Il existe des freres et sœurs qui ne se parlent pas, qui ne se voient jamais... pas par manque d 'amour mais plus par des vies tellement différentes qu'elles les ont éloignées l'un de l'autre.
l’éloignement de la relation voire le manque de relation ne signifie rien. la préoccupation, l'idee même de la question du bonheur de l'autre est toujours plus ou moins la.. tapie dans un recoin de notre conscience.....
Avoir un frère, une sœur, se préoccuper de son bonheur et avoir envie de le voir vivre une ie sereine est normal.
Avoir envie de lui mettre des claques, et ne pas être d 'accord avec ses choix aussi...
Se réjouir de son bonheur trois jours après avoir pleurer dans les bras de son amie en lui disant que son frere ou sa soeur faisait n'importe quoi aussi...
Etre blessée par un manque de délicatesse, par un oubli de sa part, pleurer et être triste , et l'oublier au détour d 'un évènement positif de sa vie, n'est pas un manque d' intégrité.
Laisser derrière, oublier, voire même pardonner, a son frère ou sa soeur ce que nous n'aurions jamais pardonné a quiconque... c 'est être une soeur, ou un frère, tout simplement.
Parce qu'il est de notre rôle de soeur, ou de frère, de nous préoccuper de tout cela.
Il est de notre choix de les aimer... malgré tout... mais j'en viens à remarquer que malgré tout ce qui peux se dire, l'attachement , l' éducation commune et les souvenirs communs font leur travail seuls...
Il est sain d 'être en colère et de penser très fort " je te l'avait bien dit", et d être inquiet de leur vies, tout simplement.
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ici, on est 4. Avec ma soeur, on s'entend super bien, les disputes sont hypers rares, on est soudées, là l'une pour l'autre.
RépondreSupprimerAvec mes freres nous n'avons aucun lien. Le plus vieux n'a meme pas daigné venir à la maternité pour mon second accouchement ni chez moi ensuite alors qu'il vt à 5minutes, le second fait sa vie, et nous n'avons rien en commun... ils ne prennent jamais de nouvelles de mes enfants, donc leur vie, j'ai decidé que je m'en foutais aussi...
Les relations fraternelles, et familiales en general sont compliquées je trouve.
Je n'ai pas de frères et soeurs (j'aurai bien aimé !), mais mon mari en a 9 ! J'observe toujours avec curiosité ces relations frère/soeur, surtout chez mes enfants qui ont des relations fortes.
RépondreSupprimerUn frère, on avait de bonnes relations pendant notre adolescence jusque vers 20 ans, puis d'un coup il s'est éloigné pour je ne sais quelle raison, son boulot peut être (gendarme mobile, pas simple, il voit des trucs horribles)
RépondreSupprimeravant on etait complices, maintenant il nie carrément les bons moments ensemble quand j'en parle (comprend pas d'ailleurs), et la on se voit rarement et on communique le minimum malgré mes efforts pour que ca revienne comme avant.
j'ai une relation compliqué avec mon frangin hein?
Deux frères biologiques, un frère et une soeur par alliance. Y'a des moments où je me sens plus proche de ces derniers d'ailleurs. Ce qui nous caractérise tous ? C'est à la vie à la morte, jte défends contre le monde entier. Par contre, si je pense que tu te plantes, je passe pas par 4 chemins pour te le dire.
RépondreSupprimerAvec mon grand grand frère, on s'appelle une fois tous les 36 du mois, mais on reste toujours presque une heure au téléphone.
Avec mon grand frère de Nice, on ne s'appelle jamais mais on se fait des conversations de fou par SMS qui durent des week-end entiers.
Avec ma soeur, nous n'avons jamais été aussi "proches" l'une de l'autre que lorsque nous étions "éloignées" géographiquement...étrange. Aujourd'hui qu'elle habite en Corse, on essaye de se voit autant que possible avec nos horaires décalés.
Avec le petit frère, il ne donne jamais de nouvelle. Mais quand je dis jamais, c'est jamais. Par contre, il appelle pour les choses importantes. Bon, le fait qu'il soit actuellement en Inde n'aide pas non plus...
Je suis tellement d'accord avec toi quand tu dis "le bonheur de l'un fait le bonheur de l'autre". C'est tellement ça !
Bisous ma Pomminette !
J'avais un frère... Nous nous entendions bien, lui heureux pour moi et moi heureuse pour lui...
RépondreSupprimerMon homme a coupé les ponts avec le sien... Trop égoïste, uniquement préoccupé de la famille qu'il s'est crée... C'était mon homme qui faisait "vivre" ce lien fraternel, jamais un geste de l'autre côté... Et des histoires depuis la naissance de Filhota... Il a préféré se protéger, nous protéger...